Nous recevons Agnès Kalonji, présidente de l’association Munia, une femme engagée qui met en lumière une réalité trop souvent invisible: celle des enfants vivant en prison avec leurs mères détenues, notamment à la prison centrale de Makala, en RDC.

Des bébés nés en détention, des enfants qui ne sont pas prisonniers mais grandissent derrière les barreaux, faute d’alternatives, une situation qu’elle juge profondément injuste.

À travers des actions concrètes, comme un dîner de Noël, des projets d’autonomisation des femmes détenues et des initiatives éducatives pour les jeunes, Agnès Kalonji plaide pour plus d’humanité, de dignité et de justice sociale

 

Nous recevons&nbsp;Agn&egrave;s Kalonji, pr&eacute;sidente de l&rsquo;association&nbsp;Munia, une femme engag&eacute;e qui met en lumi&egrave;re une r&eacute;alit&eacute; trop souvent invisible: celle des&nbsp;enfants vivant en prison avec leurs m&egrave;res d&eacute;tenues, notamment &agrave; la prison centrale de&nbsp;Makala, en RDC.
Des b&eacute;b&eacute;s n&eacute;s en d&eacute;tention, des enfants qui ne sont pas prisonniers mais grandissent derri&egrave;re les barreaux, faute d&rsquo;alternatives, une situation qu&rsquo;elle juge&nbsp;profond&eacute;ment injuste.
&Agrave; travers des actions concr&egrave;tes, comme un&nbsp;d&icirc;ner de No&euml;l, des&nbsp;projets d&rsquo;autonomisation des femmes d&eacute;tenues&nbsp;et des&nbsp;initiatives &eacute;ducatives pour les jeunes, Agn&egrave;s Kalonji plaide pour plus d&rsquo;humanit&eacute;, de dignit&eacute; et de justice sociale
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ONG MUNIA

En Guinée, un autre procès visant sept personnes accusées d’avoir participé au massacre du 28 septembre 2009 s’est ouvert jeudi à Conakry. Parmi les sept nouveaux prévenus jugés dans ce second procès, trois sont actuellement en fuite. Tous avaient initialement bénéficié d’un non-lieu avant d’être mis en cause à la suite de dénonciations.

Ils sont poursuivis pour de multiples chefs d’accusation présumés, dont abus d’autorité, meurtre, viol et torture, complicité de meurtre, d’assassinat, d’enlèvement et de séquestration.

Pour en parler, nous sommes en ligne avec Alpha Abdoulaye Diallo, éditorialiste politique et directeur du journal Le Populaire.

En Guin&eacute;e, un autre proc&egrave;s visant sept personnes accus&eacute;es d&rsquo;avoir particip&eacute; au massacre du 28 septembre 2009 s&rsquo;est ouvert jeudi &agrave; Conakry. Parmi les sept nouveaux pr&eacute;venus jug&eacute;s dans ce second proc&egrave;s, trois sont actuellement en fuite. Tous avaient initialement b&eacute;n&eacute;fici&eacute; d&rsquo;un non-lieu avant d&rsquo;&ecirc;tre mis en cause &agrave; la suite de d&eacute;nonciations.
Ils sont poursuivis pour de multiples chefs d&rsquo;accusation pr&eacute;sum&eacute;s, dont abus d&rsquo;autorit&eacute;, meurtre, viol et torture, complicit&eacute; de meurtre, d&rsquo;assassinat, d&rsquo;enl&egrave;vement et de s&eacute;questration.
Pour en parler, nous sommes en ligne avec Alpha Abdoulaye Diallo, &eacute;ditorialiste politique et directeur du journal Le Populaire.

GUINEE

Une plainte visant directement le président tchadien, Mahamat Idriss Déby et plusieurs de ses proches collaborateurs a été déposée auprès de la Cour pénale internationale (CPI) par une organisation de la société civile soudanaise

 

Dans ce document, l’ONG Priority Peace Sudan pointe du doigt le rôle central joué par le régime tchadien dans la réception, la facilitation et l’acheminement d’équipements militaires fournis par les Emirats Arabes Unis vers le théâtre du conflit soudanais au profit des Forces de soutien rapide, RSF, dirigées par Mohamed Hamdan Dogolo.

Des faits susceptibles de qualification en complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

 

Pour évoquer cette plainte, nous sommes en ligne avec Christophe Kagne de la société civile tchadienne.

Une plainte visant directement le pr&eacute;sident tchadien, Mahamat Idriss D&eacute;by et plusieurs de ses proches collaborateurs a &eacute;t&eacute; d&eacute;pos&eacute;e aupr&egrave;s de la Cour p&eacute;nale internationale (CPI) par une organisation de la soci&eacute;t&eacute; civile soudanaise
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Dans ce document, l&rsquo;ONG Priority Peace Sudan pointe du doigt le r&ocirc;le central jou&eacute; par le r&eacute;gime tchadien dans la r&eacute;ception, la facilitation et l&rsquo;acheminement d&rsquo;&eacute;quipements militaires fournis par les Emirats Arabes Unis vers le th&eacute;&acirc;tre du conflit soudanais au profit des Forces de soutien rapide, RSF, dirig&eacute;es par Mohamed Hamdan Dogolo.
Des faits susceptibles de qualification en complicit&eacute; de crimes de guerre et de crimes contre l&rsquo;humanit&eacute;.
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Pour &eacute;voquer cette plainte, nous sommes en ligne avec Christophe Kagne de la soci&eacute;t&eacute; civile tchadienne.

TCHAD

Le rideau s’est levé le 9 Décembre à l’Académie diplomatique internationale de Tunis sur le 6ᵉ Forum africain de haut niveau sur les femmes, la paix et la sécurité. Organisé par le bureau de l’envoyé spéciale de pour les femmes, la paix et la sécurité de la commission de l’Union africaine, en collaboration avec le gouvernement Tunisien et leurs partenaires, ce forum a aussi marqué le 25ᵉ anniversaire de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Reportage de Pamela Koumba

Le rideau s&rsquo;est lev&eacute; le 9 D&eacute;cembre &agrave; l&rsquo;Acad&eacute;mie diplomatique internationale de Tunis sur le 6ᵉ Forum africain de haut niveau sur les femmes, la paix et la s&eacute;curit&eacute;. Organis&eacute; par le bureau de l&rsquo;envoy&eacute; sp&eacute;ciale de pour les femmes, la paix et la s&eacute;curit&eacute; de la commission de l&rsquo;Union africaine, en collaboration avec le gouvernement Tunisien et leurs partenaires, ce forum a aussi marqu&eacute; le 25ᵉ anniversaire de la R&eacute;solution 1325 du Conseil de s&eacute;curit&eacute; des Nations Unies. Reportage de Pamela Koumba

FPS 1

Le 10 Decembre 2025, le rideau est tombé sur le 6ᵉ Forum africain de haut niveau sur les femmes, paix et sécurité. Après des panels très enrichissant, la rencontre s’est soldée par une série de plan d’actions stratégiques et des appels à l’action sur le terrain. Reportage de Pamela Koumba

Le 10 Decembre 2025, le rideau est tomb&eacute; sur le 6ᵉ Forum africain de haut niveau sur les femmes, paix et s&eacute;curit&eacute;. Apr&egrave;s des panels tr&egrave;s enrichissant, la rencontre s&rsquo;est sold&eacute;e par une s&eacute;rie de plan d&rsquo;actions strat&eacute;giques et des appels &agrave; l&rsquo;action sur le terrain. Reportage de Pamela Koumba

FPS 2

L’ancien chef rebelle congolais Roger Lumbala a été condamné, ce lundi à 30 ans de réclusion criminelle, par la Cour d’assises de Paris Pour complicité de crimes contre l’humanité. La juridiction française l’a reconnu coupable d’avoir apporté aide et assistance à des actes de torture, à des traitements inhumains ainsi qu’à des viols qualifiés de crimes constitutifs de torture.

En plus de cette lourde peine de prison, la cour a prononcé à son encontre une interdiction définitive du territoire français. Le verdict est intervenu à l’issue des délibérations menées par les juges et les jurés, clôturant un procès emblématique de la compétence universelle exercée par la justice française en matière de crimes internationaux.

Pour en parler, nous sommes en ligne avec l’analyste politique Bulelwa Mukenge.

L&rsquo;ancien chef rebelle congolais Roger Lumbala a &eacute;t&eacute; condamn&eacute;, ce lundi &agrave; 30 ans de r&eacute;clusion criminelle, par la Cour d&rsquo;assises de Paris Pour complicit&eacute; de crimes contre l&rsquo;humanit&eacute;. La juridiction fran&ccedil;aise l&rsquo;a reconnu coupable d&rsquo;avoir apport&eacute; aide et assistance &agrave; des actes de torture, &agrave; des traitements inhumains ainsi qu&rsquo;&agrave; des viols qualifi&eacute;s de crimes constitutifs de torture.
En plus de cette lourde peine de prison, la cour a prononc&eacute; &agrave; son encontre une interdiction d&eacute;finitive du territoire fran&ccedil;ais. Le verdict est intervenu &agrave; l&rsquo;issue des d&eacute;lib&eacute;rations men&eacute;es par les juges et les jur&eacute;s, cl&ocirc;turant un proc&egrave;s embl&eacute;matique de la comp&eacute;tence universelle exerc&eacute;e par la justice fran&ccedil;aise en mati&egrave;re de crimes internationaux.
Pour en parler, nous sommes en ligne avec l&rsquo;analyste politique Bulelwa Mukenge.

ROGER LUMBALA

L’AFC/M23 a annoncé mardi son retrait unilatéral de la ville d’Uvira, dans l’est de la République démocratique du Congo, affirmant répondre à une demande de la médiation américaine et soutenir les processus de paix en cours. Le mouvement dit avoir pris cette décision malgré ce qu’il décrit comme des « provocations et abus » commis par les Forces armées congolaises et leurs alliés. Toutefois, le M23 demande la démilitarisation de la zone, la protection des civils et des infrastructures, ainsi qu’un contrôle du cessez-le-feu assuré par une force neutre. L’annonce intervient alors que les États-Unis accentuent leur pression sur le Rwanda sur son implication dans le conflit qui ravage l’est de la RDC.

Pour en parler, nous sommes en ligne avec l’analyste politique Teddy Mfitu.

L&rsquo;AFC/M23 a annonc&eacute; mardi son retrait unilat&eacute;ral de la ville d&rsquo;Uvira, dans l&rsquo;est de la R&eacute;publique d&eacute;mocratique du Congo, affirmant r&eacute;pondre &agrave; une demande de la m&eacute;diation am&eacute;ricaine et soutenir les processus de paix en cours. Le mouvement dit avoir pris cette d&eacute;cision malgr&eacute; ce qu&rsquo;il d&eacute;crit comme des &laquo; provocations et abus &raquo; commis par les Forces arm&eacute;es congolaises et leurs alli&eacute;s. Toutefois, le M23 demande la d&eacute;militarisation de la zone, la protection des civils et des infrastructures, ainsi qu&rsquo;un contr&ocirc;le du cessez-le-feu assur&eacute; par une force neutre. L&rsquo;annonce intervient alors que les &Eacute;tats-Unis accentuent leur pression sur le Rwanda sur son implication dans le conflit qui ravage l&rsquo;est de la RDC.
Pour en parler, nous sommes en ligne avec l&rsquo;analyste politique Teddy Mfitu.

AFC_M23

Mercredi 10 décembre, le Comité américain des voies et moyens a approuvé la loi d’extension de l’Agoa par un vote de 37 contre 3. Si elle est acceptée par le Sénat, la Chambre des représentants et Donald Trump, elle devrait être prolongée de trois ans supplémentaires


Il s’agit d’une législation américaine spéciale, signée en 2000 sous Bill Clinton, accordant à près de 40 pays d'Afrique subsaharienne un accès en franchise de droits aux marchés américains. La fin de l’AGOA mettait en péril des secteurs clés dans plusieurs pays, puisqu’elle contribue à dynamiser les relations commerciales entre l’Afrique et les Etats-Unis. En juillet dernier, les échanges commerciaux entre les deux partenaires ont atteint un sommet à 7,8 milliards de dollars (contre 7 milliards en juin) du fait de la hausse de 22 % des exportations africaines.


Pour en parler, nous sommes en ligne avec l’économiste, Bernard Ouandji.

Mercredi 10 d&eacute;cembre, le Comit&eacute; am&eacute;ricain des voies et moyens a approuv&eacute; la loi d&rsquo;extension de l&rsquo;Agoa par un vote de 37 contre 3. Si elle est accept&eacute;e par le S&eacute;nat, la Chambre des repr&eacute;sentants et Donald Trump, elle devrait &ecirc;tre prolong&eacute;e de trois ans suppl&eacute;mentaires
 Il s&rsquo;agit d&rsquo;une l&eacute;gislation am&eacute;ricaine sp&eacute;ciale, sign&eacute;e en 2000 sous Bill Clinton, accordant &agrave; pr&egrave;s de 40 pays d'Afrique subsaharienne un acc&egrave;s en franchise de droits aux march&eacute;s am&eacute;ricains. La fin de l&rsquo;AGOA mettait en p&eacute;ril des secteurs cl&eacute;s dans plusieurs pays, puisqu&rsquo;elle contribue &agrave; dynamiser les relations commerciales entre l&rsquo;Afrique et les Etats-Unis. En juillet dernier, les &eacute;changes commerciaux entre les deux partenaires ont atteint un sommet &agrave; 7,8 milliards de dollars (contre 7 milliards en juin) du fait de la hausse de 22 % des exportations africaines.
 Pour en parler, nous sommes en ligne avec l&rsquo;&eacute;conomiste, Bernard Ouandji.

AGOA

Plus de 400 civils ont été tués depuis que le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, a intensifié son offensive dans la province du Sud-Kivu, dans l’est de la RDC, en prenant le contrôle depuis mercredi, de la ville stratégique d’Uvira. Depuis, plus de 30.000 réfugiés congolais demandeurs d’asile ont franchi la frontière burundaise en trois jours.

Selon le ministre burundais des relations extérieures, Edouard Bizimana, la plupart de ces réfugiés passent par la province burundaise de Cibitoke, frontalière de l’est de la RDC vers le nord-ouest du Burundi.

Cette offensive du M23 survient malgré un accord de paix négocié par les États-Unis et signé la semaine dernière par les présidents congolais et rwandais à Washington.

Pour évoquer la situation de ces réfugiés, nous sommes en ligne avec Kulihoshi Musikami Pecos, spécialiste des droits des refugies dans le Grand Lac

Plus de 400 civils ont &eacute;t&eacute; tu&eacute;s depuis que le groupe arm&eacute; M23, soutenu par le Rwanda, a intensifi&eacute; son offensive dans la province du Sud-Kivu, dans l&rsquo;est de la RDC, en prenant le contr&ocirc;le depuis mercredi, de la ville strat&eacute;gique d&rsquo;Uvira. Depuis, plus de 30.000 r&eacute;fugi&eacute;s congolais demandeurs d&rsquo;asile ont franchi la fronti&egrave;re burundaise en trois jours.
Selon le ministre burundais des relations ext&eacute;rieures, Edouard Bizimana, la plupart de ces r&eacute;fugi&eacute;s passent par la province burundaise de Cibitoke, frontali&egrave;re de l&rsquo;est de la RDC vers le nord-ouest du Burundi.
Cette offensive du M23 survient malgr&eacute; un accord de paix n&eacute;goci&eacute; par les &Eacute;tats-Unis et sign&eacute; la semaine derni&egrave;re par les pr&eacute;sidents congolais et rwandais &agrave; Washington.
Pour &eacute;voquer la situation de ces r&eacute;fugi&eacute;s, nous sommes en ligne avec Kulihoshi Musikami Pecos, sp&eacute;cialiste des droits des refugies dans le Grand Lac

RDC-BURUNDI

Direction à présent le Sénégal où s’est tenu ce jeudi la Convention Nationale de la Jeunesse au Musée des Civilisations Noires à Dakar.

Une convention perçue par ses organisateurs comme l’'aboutissement d'un processus participatif d’un an porté par près de 150 associations de jeunes de tout le Sénégal afin de créer un espace de dialogue et de négociation entre les jeunes et aboutir à des réformes structurelles en faveur de l'inclusion des jeunes.


Pour évoquer cette convention dont la clôture a été marquée par la remise officielle d’un Livre Blanc à la Ministre sénégalaise de la Jeunesse et des Sports, nous sommes en ligne avec Mohamed Rassoul Ndiaye, président de l’Association DEMOS.

Direction &agrave; pr&eacute;sent le S&eacute;n&eacute;gal o&ugrave; s&rsquo;est tenu ce jeudi la Convention Nationale de la Jeunesse au Mus&eacute;e des Civilisations Noires &agrave; Dakar.
Une convention per&ccedil;ue par ses organisateurs comme l&rsquo;'aboutissement d'un processus participatif d&rsquo;un an port&eacute; par pr&egrave;s de 150 associations de jeunes de tout le S&eacute;n&eacute;gal afin de cr&eacute;er un espace de dialogue et de n&eacute;gociation entre les jeunes et aboutir &agrave; des r&eacute;formes structurelles en faveur de l'inclusion des jeunes.
 Pour &eacute;voquer cette convention dont la cl&ocirc;ture a &eacute;t&eacute; marqu&eacute;e par la remise officielle d&rsquo;un Livre Blanc &agrave; la Ministre s&eacute;n&eacute;galaise de la Jeunesse et des Sports, nous sommes en ligne avec Mohamed Rassoul Ndiaye, pr&eacute;sident de l&rsquo;Association DEMOS.

SENEGAL

Current Affairs featuring various segments.

Current Affairs featuring various segments.

Vues d’Afrique (French)

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