Au Nord-Kivu à l’est de la RDCongo, les rebelles avancent désormais rapidement vers le centre de Lubero, dernier verrou important avant la ville de Butembo. Les acteurs de la société civile locale qualifient cette progression du M23 de "spectaculaire ", tandis que l'armée congolaise qui vient de subir des changements à sa tête, assure contrôler la situation.  

Pendant ce temps, la sous-secrétaire d’État américain aux affaires africaines, Molly Phee, a déclaré que l’ancien président kenyan et facilitateur de l’EAC, Uhuru Kenyatta a accepté de faciliter la négociation des pourparlers entre le mouvement terroriste M23 et la République Démocratique du Congo qui a toujours été opposée à cette éventualité.   

Pour en parler, nous sommes en ligne de Kinshasa avec l’analyste politique Teddy Mfitu. 

 

Au Nord-Kivu &agrave; l&rsquo;est de la RDCongo, les rebelles avancent d&eacute;sormais rapidement vers le centre de Lubero, dernier verrou important avant la ville de Butembo. Les acteurs de la soci&eacute;t&eacute; civile locale qualifient cette progression du M23 de "spectaculaire ", tandis que l'arm&eacute;e congolaise qui vient de subir des changements &agrave; sa t&ecirc;te, assure contr&ocirc;ler la situation.&nbsp;&nbsp;
Pendant ce temps, la sous-secr&eacute;taire d&rsquo;&Eacute;tat am&eacute;ricain aux affaires africaines, Molly Phee, a d&eacute;clar&eacute; que l&rsquo;ancien pr&eacute;sident kenyan et facilitateur de l&rsquo;EAC, Uhuru Kenyatta a accept&eacute; de faciliter la n&eacute;gociation des pourparlers entre le mouvement terroriste M23 et la R&eacute;publique D&eacute;mocratique du Congo qui a toujours &eacute;t&eacute; oppos&eacute;e &agrave; cette &eacute;ventualit&eacute;.&nbsp;&nbsp;&nbsp;
Pour en parler, nous sommes en ligne de Kinshasa avec l&rsquo;analyste politique Teddy Mfitu.&nbsp;
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Un nouveau développement majeur intervient dans le retrait des forces françaises du Tchad, avec une injonction de N’Djamena exigeant leur départ avant le 31 janvier. Cette demande survient environ deux semaines après la rupture des accords de défense et de coopération militaire entre les deux pays. 

Les autorités militaires françaises considèrent ce délai comme irréaliste, soulignant l’impossibilité logistique de désengager mille soldats et leur matériel en seulement sept semaines.  
. Les autorités tchadiennes, ont rejeté une première proposition de retrait s’étendant jusqu’en mars, la jugeant trop étalée dans le temps. Malgré ces divergences, les négociations se poursuivent dans un climat constructif selon les deux parties.  

Pour en parler, nous sommes en ligne avec AbdelKerim Koundougouni, leader du mouvement politique  Le Pacte des Bâtisseurs. 

Un nouveau d&eacute;veloppement majeur intervient dans le retrait des forces fran&ccedil;aises du Tchad, avec une injonction de N&rsquo;Djamena exigeant leur d&eacute;part avant le 31 janvier. Cette demande survient environ deux semaines apr&egrave;s la rupture des accords de d&eacute;fense et de coop&eacute;ration militaire entre les deux pays.&nbsp;
Les autorit&eacute;s militaires fran&ccedil;aises consid&egrave;rent ce d&eacute;lai comme irr&eacute;aliste, soulignant l&rsquo;impossibilit&eacute; logistique de d&eacute;sengager mille soldats et leur mat&eacute;riel en seulement sept semaines. &nbsp; . Les autorit&eacute;s tchadiennes, ont rejet&eacute; une premi&egrave;re proposition de retrait s&rsquo;&eacute;tendant jusqu&rsquo;en mars, la jugeant trop &eacute;tal&eacute;e dans le temps. Malgr&eacute; ces divergences, les n&eacute;gociations se poursuivent dans un climat constructif selon les deux parties.&nbsp;&nbsp;
Pour en parler, nous sommes en ligne avec AbdelKerim Koundougouni, leader du mouvement politique&nbsp; Le Pacte des B&acirc;tisseurs.&nbsp;

TCHAD

Au Gabon, le couvre-feu, en vigueur depuis la prise du pouvoir par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) le 30 aout 2023, a été officiellement levé mercredi 18 décembre 2024. C’est le général de division aérienne Félicien Koyi, directeur de cabinet du ministre de la Défense nationale, qui a annoncé cette décision lors d’une intervention télévisée. 

Cette levée des restrictions intervient à l’approche des fêtes de fin d’année, une période traditionnellement festive pour les Gabonais. Le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a ainsi souhaité offrir à la population la possibilité de célébrer en toute liberté. Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme, notamment par les professionnels du secteur de la nuit, fortement impactés par cette mesure. Toutefois, les autorités gabonaises rappellent l’importance de continuer à respecter les règles de sécurité et de vivre les fêtes de fin d’année dans le calme et la sérénité. 

Pour évoquer cette levée de couvre-feu, nous sommes en ligne de Libre avec Yvan Disuly, un acteur de la société civile gabonaise. 

 

Au Gabon, le couvre-feu, en vigueur depuis la prise du pouvoir par le Comit&eacute; pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) le 30 aout 2023, a &eacute;t&eacute; officiellement lev&eacute; mercredi 18 d&eacute;cembre 2024. C&rsquo;est le g&eacute;n&eacute;ral de division a&eacute;rienne F&eacute;licien Koyi, directeur de cabinet du ministre de la D&eacute;fense nationale, qui a annonc&eacute; cette d&eacute;cision lors d&rsquo;une intervention t&eacute;l&eacute;vis&eacute;e.&nbsp;
Cette lev&eacute;e des restrictions intervient &agrave; l&rsquo;approche des f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, une p&eacute;riode traditionnellement festive pour les Gabonais. Le pr&eacute;sident de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a ainsi souhait&eacute; offrir &agrave; la population la possibilit&eacute; de c&eacute;l&eacute;brer en toute libert&eacute;. Cette annonce a &eacute;t&eacute; accueillie avec enthousiasme, notamment par les professionnels du secteur de la nuit, fortement impact&eacute;s par cette mesure. Toutefois, les autorit&eacute;s gabonaises rappellent l&rsquo;importance de continuer &agrave; respecter les r&egrave;gles de s&eacute;curit&eacute; et de vivre les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e dans le calme et la s&eacute;r&eacute;nit&eacute;.&nbsp;
Pour &eacute;voquer cette lev&eacute;e de couvre-feu, nous sommes en ligne de Libre avec Yvan Disuly, un acteur de la soci&eacute;t&eacute; civile gabonaise.&nbsp;
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GABON

Au Togo, les premières élections sénatoriales se tiennent le 2 février 2025. A l’approche de ces élections, certains partis de l’opposition togolaise ont annoncé leur intention de boycotter ce scrutin.  

L’option de boycott des futures élections sénatoriales au Togo est celle de l’Alliance nationale du changement (ANC) de Jean Pierre Fabre, des Forces démocratiques pour la République (FDR) de Paul Dodji Apevon et de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) de Brigitte Adjamagbo-Johnson.  

Ces partis dénoncent des fraudes qui ont permis,  au parti UNIR au pouvoir d'obtenir la quasi-totalité des sièges à l'Assemblée et de contrôler autant de grands électeurs, ceux-là même qui choisiront les sénateurs. Le 4e parti d'opposition à l'Assemblée, ADDI, n'a, quant à lui, pas encore annoncé sa décision 

Pour en parler, nous sommes en ligne de Lomé avec Eric Dupuy, le porte-parole de l’ANC. 

Au Togo, les premi&egrave;res &eacute;lections s&eacute;natoriales se tiennent le 2 f&eacute;vrier 2025. A l&rsquo;approche de ces &eacute;lections, certains partis de l&rsquo;opposition togolaise ont annonc&eacute; leur intention de boycotter ce scrutin.&nbsp;&nbsp;
L&rsquo;option de boycott des futures &eacute;lections s&eacute;natoriales au Togo est celle de l&rsquo;Alliance nationale du changement (ANC) de Jean Pierre Fabre, des Forces d&eacute;mocratiques pour la R&eacute;publique (FDR) de Paul Dodji Apevon et de la Dynamique pour la majorit&eacute; du peuple (DMP) de Brigitte Adjamagbo-Johnson.&nbsp;&nbsp;
Ces partis d&eacute;noncent des fraudes qui ont permis,&nbsp; au parti UNIR au pouvoir d'obtenir la quasi-totalit&eacute; des si&egrave;ges &agrave; l'Assembl&eacute;e et de contr&ocirc;ler autant de grands &eacute;lecteurs, ceux-l&agrave; m&ecirc;me qui choisiront les s&eacute;nateurs. Le 4e parti d'opposition &agrave; l'Assembl&eacute;e, ADDI, n'a, quant &agrave; lui, pas encore annonc&eacute; sa d&eacute;cision&nbsp;
Pour en parler, nous sommes en ligne de Lom&eacute; avec Eric Dupuy, le porte-parole de l&rsquo;ANC.&nbsp;

TOGO

Parlons à présent du Tchad où les partis politiques ont jusqu’au 27 décembre pour faire campagne et convaincre les électeurs d’aller voter le 29 décembre prochain lors des législatives. Mais depuis le 7 décembre dernier jour du lancement de la campagne électorale, les appels à la mobilisation des tchadiens  lancés par les différents candidats et partis politique ne semblent pas produire l’effet escompté.  

Dans les rues de Ndjamena, rares sont ainsi les banderoles et les affiches de campagne. C'est la première fois que le Tchad organise simultanément des élections législatives, provinciales et communales alors que plusieurs partis d’opposition qui ont jugé ce scrutin   non démocratique ont carrément décidé de le boycotter. 

Pour parler de cette campagne électorale, nous sommes en ligne avec Makaïla Nguebla, ex-conseiller à la présidence tchadienne. 

Parlons &agrave; pr&eacute;sent du Tchad o&ugrave; les partis politiques ont jusqu&rsquo;au 27 d&eacute;cembre pour faire campagne et convaincre les &eacute;lecteurs d&rsquo;aller voter le 29 d&eacute;cembre prochain lors des l&eacute;gislatives. Mais depuis le 7 d&eacute;cembre dernier jour du lancement de la campagne &eacute;lectorale, les appels &agrave; la mobilisation des tchadiens&nbsp; lanc&eacute;s par les diff&eacute;rents candidats et partis politique ne semblent pas produire l&rsquo;effet escompt&eacute;.&nbsp;&nbsp;
Dans les rues de Ndjamena, rares sont ainsi les banderoles et les affiches de campagne. C'est la premi&egrave;re fois que le Tchad organise simultan&eacute;ment des &eacute;lections l&eacute;gislatives, provinciales et communales alors que plusieurs partis d&rsquo;opposition qui ont jug&eacute; ce scrutin&nbsp;&nbsp; non d&eacute;mocratique ont carr&eacute;ment d&eacute;cid&eacute; de le boycotter.&nbsp;
Pour parler de cette campagne &eacute;lectorale, nous sommes en ligne avec Maka&iuml;la Nguebla, ex-conseiller &agrave; la pr&eacute;sidence tchadienne.&nbsp;

L'armée nigérienne a annoncé avoir perdu 10 soldats dans une attaque menée par des hommes armés contre une de ses positions près de la frontière avec le Burkina Faso. Le bilan fait aussi état d'au moins 26 terroristes neutralisés mardi 10 décembre 2024", par les Forces armées nigériennes dans le cadre de l'opération Niyya menée sur la rive droite du fleuve.

Par ailleurs, l'armée nigérienne a "fermement" démenti le bilan rapporté par certains médias et réseaux sociaux faisant état de la mort de plus de 80 sodas et une quarantaine de civils.

Le jeudi 5 décembre courant, des hommes armés ont attaqué un véhicule de transport public dans cette zone, tuant au moins 21 civils.

Pour évoquer cette attaque sanglante, nous sommes en ligne de Niamey avec le journaliste Moussa Nagano.

L'arm&eacute;e nig&eacute;rienne a annonc&eacute; avoir perdu 10 soldats dans une attaque men&eacute;e par des hommes arm&eacute;s contre une de ses positions pr&egrave;s de la fronti&egrave;re avec le Burkina Faso. Le bilan fait aussi &eacute;tat d'au moins 26 terroristes neutralis&eacute;s mardi 10 d&eacute;cembre 2024", par les Forces arm&eacute;es nig&eacute;riennes dans le cadre de l'op&eacute;ration Niyya men&eacute;e sur la rive droite du fleuve.
Par ailleurs, l'arm&eacute;e nig&eacute;rienne a "fermement" d&eacute;menti le bilan rapport&eacute; par certains m&eacute;dias et r&eacute;seaux sociaux faisant &eacute;tat de la mort de plus de 80 sodas et une quarantaine de civils.
Le jeudi 5 d&eacute;cembre courant, des hommes arm&eacute;s ont attaqu&eacute; un v&eacute;hicule de transport public dans cette zone, tuant au moins 21 civils.
Pour &eacute;voquer cette attaque sanglante, nous sommes en ligne de Niamey avec le journaliste Moussa Nagano.

NIGER

Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, s'est adresse à la nation ce mercredi 11 décembre 2024, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès au Palais du Peuple. Dans cette intervention est le premier discours de Félix Tshisekedi depuis sa réélection en 2023, le président congolais a abordé plusieurs aspects cruciaux pour la nation congolaise, à commencer par la situation sécuritaire dans l'Est du pays, où l'état de siège est en vigueur depuis trois ans en raison des violences des groupes armés.

Mais plusieurs aspects de la vie économique et sociale ont aussi été épinglés par Felix Tshisekedi qui a promis des mesures importantes pour alléger la vie des populations. Un discours aux allures d’un bilan que la classe politique dans sa majorité a vite qualifié d’utopique.

Pour en parler, nous sommes en ligne avec Emery Damien Kalwira, président de la Coalition Populaire.

Le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique D&eacute;mocratique du Congo, F&eacute;lix Tshisekedi, s'est adresse &agrave; la nation ce mercredi 11 d&eacute;cembre 2024, devant les deux chambres du Parlement r&eacute;unies en Congr&egrave;s au Palais du Peuple. Dans cette intervention est le premier discours de F&eacute;lix Tshisekedi depuis sa r&eacute;&eacute;lection en 2023, le pr&eacute;sident congolais a abord&eacute; plusieurs aspects cruciaux pour la nation congolaise, &agrave; commencer par la situation s&eacute;curitaire dans l'Est du pays, o&ugrave; l'&eacute;tat de si&egrave;ge est en vigueur depuis trois ans en raison des violences des groupes arm&eacute;s.
Mais plusieurs aspects de la vie &eacute;conomique et sociale ont aussi &eacute;t&eacute; &eacute;pingl&eacute;s par Felix Tshisekedi qui a promis des mesures importantes pour all&eacute;ger la vie des populations. Un discours aux allures d&rsquo;un bilan que la classe politique dans sa majorit&eacute; a vite qualifi&eacute; d&rsquo;utopique.
Pour en parler, nous sommes en ligne avec Emery Damien Kalwira, pr&eacute;sident de la Coalition Populaire.

L'Université de Free State en Afrique du Sud,  a décerné à Bineta Diop un doctorat honoris causa. C'est au Campus de  Bloemfontein qu'elle a reçu ce diplôme honorifique lors de la cérémonie de remise des diplômes de décembre 2024.

 Bineta Diop est  l’envoyée spéciale du président de la Commission de l'Union africaine sur les femmes, la paix et la sécurité. Cette reconnaissance récompense  Bineta Diop pour ses   contributions exceptionnelles sur le leadership des femmes dans la consolidation de la paix et la résolution des conflits en Afrique. Au micro de Pamela Koumba, Dr Bineta Diop a exprimé sa joie.

 

L'Universit&eacute; de Free State en Afrique du Sud,&nbsp; a d&eacute;cern&eacute; &agrave; Bineta Diop un doctorat honoris causa. C'est au Campus de&nbsp; Bloemfontein qu'elle a re&ccedil;u ce dipl&ocirc;me honorifique lors de la c&eacute;r&eacute;monie de remise des dipl&ocirc;mes de d&eacute;cembre 2024.
&nbsp;Bineta Diop est&nbsp; l&rsquo;envoy&eacute;e sp&eacute;ciale du pr&eacute;sident de la Commission de l'Union africaine sur les femmes, la paix et la s&eacute;curit&eacute;. Cette reconnaissance r&eacute;compense&nbsp; Bineta Diop pour ses&nbsp;&nbsp; contributions exceptionnelles sur le leadership des femmes dans la consolidation de la paix et la r&eacute;solution des conflits en Afrique. Au micro de Pamela Koumba, Dr Bineta Diop a exprim&eacute; sa joie.
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BINETA DIOP

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné lundi 9 décembre l’auteur franco camerounais Charles Onana pour « complicité de contestation publique de l’existence d’un crime contre l’humanité », à cause de passages controversés dans l’un de ses livres, remettant en question l’existence du génocide des Tutsis au Rwanda.


Il a été a été condamné à une amende de 8 400 €. Son éditeur Damien Serieyx des Éditions du Toucan a lui aussi a été reconnu coupable, et condamné à une amende de 5 000 €. Charles Onana, était mis en cause pour une vingtaine de passages de son ouvrage paru en 2019 « Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise. Quand les archives parlent ». Dans cette publication, Charles Onana a estimé que "la thèse conspirationniste d’un régime hutu ayant planifié un génocide au Rwanda constitue l’une des plus escroquerie du 20e siècle".

Inadmissible pour des associations de défense des droits de l’homme dont Survie et la Fédération qui avait saisi la justice contre l’écrivain en 2020. Pour évoquer cette condamnation, nous sommes en ligne avec Etienne Mutabazi, Docteur en Droit international

Le tribunal correctionnel de Paris a condamn&eacute; lundi 9 d&eacute;cembre l&rsquo;auteur franco camerounais Charles Onana pour &laquo; complicit&eacute; de contestation publique de l&rsquo;existence d&rsquo;un crime contre l&rsquo;humanit&eacute; &raquo;, &agrave; cause de passages controvers&eacute;s dans l&rsquo;un de ses livres, remettant en question l&rsquo;existence du g&eacute;nocide des Tutsis au Rwanda.
 Il a &eacute;t&eacute; a &eacute;t&eacute; condamn&eacute; &agrave; une amende de 8 400 &euro;. Son &eacute;diteur Damien Serieyx des &Eacute;ditions du Toucan a lui aussi a &eacute;t&eacute; reconnu coupable, et condamn&eacute; &agrave; une amende de 5 000 &euro;. Charles Onana, &eacute;tait mis en cause pour une vingtaine de passages de son ouvrage paru en 2019 &laquo; Rwanda, la v&eacute;rit&eacute; sur l&rsquo;op&eacute;ration Turquoise. Quand les archives parlent &raquo;. Dans cette publication, Charles Onana a estim&eacute; que "la th&egrave;se conspirationniste d&rsquo;un r&eacute;gime hutu ayant planifi&eacute; un g&eacute;nocide au Rwanda constitue l&rsquo;une des plus escroquerie du 20e si&egrave;cle".
Inadmissible pour des associations de d&eacute;fense des droits de l&rsquo;homme dont Survie et la F&eacute;d&eacute;ration qui avait saisi la justice contre l&rsquo;&eacute;crivain en 2020. Pour &eacute;voquer cette condamnation, nous sommes en ligne avec Etienne Mutabazi, Docteur en Droit international

CHARLES ONANA

Le monde commémore ce mardi la Journée des droits de l'homme est célébrée chaque année le 10 décembre pour marquer l'anniversaire de l'un des engagements mondiaux les plus importants : la Déclaration universelle des droits de l’homme, un document fondateur qui a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune.

Ce 76 eme anniversaire est célébré alors que des défis majeurs restent toujours à relever puisqu’à travers le monde aujourd’hui plus que hier, les droits fondamentaux de l’être humain sont chaque jour bafoués en dépit des engagements pris à des différents échelons pour y veiller.

Sous le thème « Nos droits, notre avenir, maintenant. », la Journée de 2024 met l'accent sur la façon dont les droits de l'homme constituent une voie vers des solutions pratiques aux grands défis de notre temps. Pour parler de cette célébration, nous sommes en ligne avec RAKOTONIRINA Lalaina Chantal - Actuellement chargée de la communication et du suivi et de l'évaluation à l'Observatoire national des droits de l'homme (ONDH).

Le monde comm&eacute;more ce mardi la Journ&eacute;e des droits de l'homme est c&eacute;l&eacute;br&eacute;e chaque ann&eacute;e le 10 d&eacute;cembre pour marquer l'anniversaire de l'un des engagements mondiaux les plus importants : la D&eacute;claration universelle des droits de l&rsquo;homme, un document fondateur qui a proclam&eacute; les droits inali&eacute;nables de chaque individu en tant qu&rsquo;&ecirc;tre humain, sans distinction aucune.
Ce 76 eme anniversaire est c&eacute;l&eacute;br&eacute; alors que des d&eacute;fis majeurs restent toujours &agrave; relever puisqu&rsquo;&agrave; travers le monde aujourd&rsquo;hui plus que hier, les droits fondamentaux de l&rsquo;&ecirc;tre humain sont chaque jour bafou&eacute;s en d&eacute;pit des engagements pris &agrave; des diff&eacute;rents &eacute;chelons pour y veiller.
Sous le th&egrave;me &laquo; Nos droits, notre avenir, maintenant. &raquo;, la Journ&eacute;e de 2024 met l'accent sur la fa&ccedil;on dont les droits de l'homme constituent une voie vers des solutions pratiques aux grands d&eacute;fis de notre temps. Pour parler de cette c&eacute;l&eacute;bration, nous sommes en ligne avec RAKOTONIRINA Lalaina Chantal - Actuellement charg&eacute;e de la communication et du suivi et de l'&eacute;valuation &agrave; l'Observatoire national des droits de l'homme (ONDH).

DROITS DE L_HOMME

Current Affairs featuring various segments.

Current Affairs featuring various segments.

Vues d’Afrique (French)

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