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Bourse: Luc Girard analyse la situation chez Dollarama et BRP

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GESTIONNAIRES EN ACTION. Dollarama (DOL, 112,95$) a dévoilé le 4 avril des résultats de loin supérieurs aux prévisions des analystes pour le quatrième trimestre de son exercice 2024 terminé à la fin janvier.

Le titre a largement bénéficié de ces résultats, s'appréciant de 10% dans les heures suivant la publication des résultats. «C’est bien simple, Dollarama continue de profiter de l’écart qui s’élargit entre les différentes classes sociales. La classe moyenne se disloque faisant en sorte que les consommateurs sont encore plus à la recherche de produits de consommation de base à bon marché. Dollarama est encore un endroit prisé pour les ménages à faible revenu mais aussi de plus en plus par les consommateurs de classe moyenne soucieux de leur budget», analyse Luc Girard.

«Dollarama est encore roi et maître dans le secteur des magasins à bas prix au Canada. Mais la question qui revient sans cesse des investisseurs, c'est pour combien de temps encore?», dit-il.

Du côté de la concurrence, Dollarama peut se comparer à des sociétés américaines comme Dollar Tree (DLTR, 130,25$US) et Dollar General (DG, 154,37$US).

Le titre de Dollarama est en hausse de 15% depuis le début de l’année et plus de 33% depuis un an. «Les analystes sont partagés quant au potentiel du titre avec six analystes qui en recommandent l'achat et six autres qui recommandent de le conserver. Le cours cible moyen sur un an est à 117$, ne donnant que 5% de rendement potentiel», ajoute Luc Girard. 

 

La situation est moins rose chez BRP

En ce qui concerne le fabricant de véhicules récréatifs BRP (DOO, 98,92$), la situation semble moins rose avec des résultats trimestriels inférieurs aux attentes et des prévisions pour l'exercice en cours qui ont aussi déçu les analystes.

Pourtant, le titre de l'entreprise de Valcourt a progressé après la diffusion des résultats. «Le marché boursier est une drôle de bibitte. Les nouvelles peuvent être catastrophiques et le marché monte et à l’inverse les nouvelles peuvent être plus que positives et les titres baissent. Pourquoi? Tout simplement parce que le marché boursier est toujours dans l’anticipation», explique Luc Girard.

Il précise que l’évaluation du titre tient déjà compte d'un exercice 2025 qui sera plus difficile. Il faut donc se tourner vers janvier 2026 pour revoir des bénéfices normalisés. 

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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de p 
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