GESTIONNAIRES EN ACTION. On blâme souvent les entreprises qui dorment sur des dizaines de milliards de dollars en liquidités. On n'a qu'à penser aux géants de la technologie Alphabet, Apple et Microsoft, de même qu'à Berkshire Hathaway, dont les liquidités dépassent les 100 milliards de dollars américains.
Si les actionnaires se montrent parfois impatients envers les dirigeants d'entreprises qui dorment sur de tels trésors, la situation est très différente en temps de crise, rappelle François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital.
Ce dernier est d'avis que les entreprises qui mettent un frein à leurs programmes de rachat d'actions dans l'objectif de préserver leurs liquidités prennent la bonne décision, même s'il serait beaucoup moins onéreux de racheter des titres en ce moment qu'en début d'année, alors que les indices voguaient de record en record.