Presque trois ans après la parution du rapport Laurent qui radiographiait le système de protection de la jeunesse, de nouvelles données montrent que le tiers des jeunes qui ont vécu un placement sous la tutelle de la DPJ se retrouvent, à l’âge de 21 ans, dans une sorte de cul-de-sac professionnel, en n’étant ni aux études, ni en formation, ni au travail. C’est trois fois plus que dans la population générale au même âge.
Entrevue avec Martin Goyette, professeur à l’École nationale d’administration publique ENAP et co-directeur de l’étude Emploi et scolarité : des écarts parlants chez les jeunes placés sous les services de la protection de la jeunesse au Québec