En Centrafrique, Anicet Dologuélé a été déclaré apatride, à en croire une correspondance officielle des autorités datée du 9 octobre, soit un jour seulement après son investiture par son parti l’URCA, comme candidat à la présidentielle de décembre prochain. Il avait renoncé à sa nationalité française il y a quelques semaines pour pouvoir justement se porter candidat à la présidentielle de 2025.
Selon les autorités centrafricaines, l’ancien Premier ministre a “perdu la nationalité centrafricaine” en détenant la nationalité française jusqu’au 25 août 2025. Il lui est donc demander de “déposer une demande de réintégration auprès du ministère chargé de la Justice, accompagnée de tous les documents justificatifs pour obtenir un décret de réintégration.
Pour évoquer cette décision qui fait grand bruit en RCA, nous sommes en ligne avec Ludovic Ledo, coordonnateur national et international du G16, une organisation de la société civile qui milite pour le retour de la constitution du 16 mars 2026 en Centrafrique.