La question du français au Québec et à Montréal est au cœur de l’actualité ces jours-ci. On découvre, ou plutôt, on redécouvre, sa fragilité, non seulement au centre-ville de Montréal, mais dans la grande région de Montréal, et à Laval, notamment. Nous attendons aussi, d’ici quelques semaines, apparemment, une nouvelle loi 101, censée redonner une vigueur politique à la défense du français. Mais il y a autour de cette question bien des mythes et des slogans. Pour y voir clair, je reçois le chercheur indépendant Frédéric Lacroix, qui a fait paraître il y a quelques semaines Pourquoi la loi 101 est un échec, aux éditions du Boréal.