Il est d’usage, au Québec, pour un jeune intellectuel, de faire son entrée dans l’espace public avec un ouvrage sur la condition québécoise, sur notre destin national, et c’est cette tradition qu’honore à sa manière Alexandre Poulin dans son premier livre, Un désir d’achèvement, qui vient de paraître aux éditions Boréal. Il nous propose ce qu’on pourrait appeler une histoire récente de l’identité québécoise, et une méditation sur ce que Lionel Groulx appelait en d’autres temps « notre avenir politique ».