François Bayrou se jette à l'eau. Le nouveau Premier ministre français reçoit les groupes parlementaires en ce début de semaine afin de former un gouvernement. Dans une France toujours aussi déchirée, la situation s'annonce particulièrement ardue.
Quentin Joris est le responsable du service "Politique" de L'Echo, et l'invité du Brief de ce lundi 16 décembre. D'après lui, une chute du gouvernement Bayrou reste une possibilité à ne pas négliger, même si une telle situation ne ferait qu'ajouter "du chaos au chaos".
Avec lui, on fait aussi un point sur la Belgique où les négociations autour de l'Arizona s'éternisent. "En tant que citoyen, on est en droit d'attendre un gouvernement six mois après les élections, mais malheureusement ce ne sera pas le cas d'ici Noël", estime Quentin Joris.
Et à Bruxelles non plus, il n'y a toujours pas de gouvernement régional. La situation semble complètement endiguée avec le veto du PS qui refuse de monter dans un exécutif aux côtés de la N-VA. Sur le terrain, le cas d'Audi Brussels agite tout particulièrement la classe politique. Pour Quentin Joris, ce dossier montre à nouveau que "la loi Renault gagnerait à évoluer."
Enfin, dans ce Brief, on analyse la situation au Moyen-Orient. Une semaine après la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, de nombreuses zones d'ombres persistent. "Il y a un risque que le terrorisme international se redéploie sur le sol syrien", craint le chef politique de L'Echo.
Présentation: Ondine Werres
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