À l'occasion de sa revue de presse, lundi, Paul Arcand commente la situation en Syrie où l'organisation islamiste Hayat Tahrir Al-Cham a pris le pouvoir.
Accompagné de sa famille, le président et dictateur syrien Bachar Al-Assad a fui en Russie où il a obtenu l'asile politique.
C'est le chef de la coalition rebelle, Abou Mohammad al-Jolani, qui a mené l'offensive dans ce pays de 24 millions d'habitants comportant plusieurs minorités religieuses. La grande question, maintenant, est de savoir quel type de régime il compte mettre en place.
«C'est un individu qui s'est dissocié d'Al-Qaïda et de l'État islamique, mais il a pourtant été un commandant actif et dans des zones contrôlées par son organisation, on a tenté d'implanter la charia, de lapider des femmes adultères et d'écraser des brigades rebelles. Alors, quelle sorte de pouvoir islamique va-t-on établir en Syrie et comment se fera la transition?»
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