Entrevue avec Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval : Carte électorale fédérale. Le CH en territoire non cédé : les malentendus sur les approches françaises et britanniques.

Entrevue avec Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit &agrave; l&rsquo;universit&eacute; Laval : Carte &eacute;lectorale f&eacute;d&eacute;rale. Le CH en territoire non c&eacute;d&eacute; : les malentendus sur les approches fran&ccedil;aises et britanniques.

Antoine Robitaille donne accès aux coulisses de l’Assemblée nationale. Extraits des grands débats, déclarations surprenantes et lapsus, la politique n’aura jamais été aussi accessible et divertissante.  Partagez vos réactions avec Antoine par courriel : robitaille@qub.radio

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Antoine Robitaille

Antoine Robitaille - Segments

Proposition ardue du Prof Taillon pour maintenir le poids du Québec au parlement fédéral

Dans cet épisode intégral du 17 mai, en entrevue : 
Sylvain Gaudreault, ancien ministre transports et des Affaires municipales
Félix Mathieu, politologue et qui enseigne à l’Université de Winnipeg
Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval

Une production QUB

Mai 2024

Dans cet épisode intégral du 17 mai, en entrevue : 
<ul>
<li>Sylvain Gaudreault, ancien ministre transports et des Affaires municipales</li>
<li>Félix Mathieu, politologue et qui enseigne à l’Université de Winnipeg</li>
<li>Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval</li>
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Une production QUB
Mai 2024

Épisode vendredi 17 mai | Le «nationalisme banal» au Canada anglais voit le Québec comme un repoussoir

Invités: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval
Le Prof Taillon souligne la très vive polarisation à Ottawa en matière de droit criminel. S'il est élu, Pierre Poilievre veut rétablir certaines des mesures instaurées par Stephen Harper et liquidées depuis 2015 par Justin Trudeau et les tribunaux. Poilievre compte même aller plus loin et utiliser la disposition de dérogation au besoin pour réaliser son programme. Ce serait une première au fédéral et ne constituerait pas une utilisation «préventive». Bref, libéraux et tribunaux auraient bien du mal à la pourfendre.

Invités: Patrick Taillon, notre chroniqueur constitutionnel et accessoirement professeur de droit à l’université Laval Le Prof Taillon souligne la très vive polarisation à Ottawa en matière de droit criminel. S'il est élu, Pierre Poilievre veut rétablir certaines des mesures instaurées par Stephen Harper et liquidées depuis 2015 par Justin Trudeau et les tribunaux. Poilievre compte même aller plus loin et utiliser la disposition de dérogation au besoin pour réaliser son programme. Ce serait une première au fédéral et ne constituerait pas une utilisation «préventive». Bref, libéraux et tribunaux auraient bien du mal à la pourfendre.

Droit criminel: si un PM Poilievre utilisait la dérogation, libéraux et juges ne pourraient pas dire grand chose

Invité: Félix Mathieu, politologue et qui enseigne à l’Université de Winnipeg.
On explore le concept de «nationalisme banal», qui a fait l'objet d'un colloque à l'ACFAS. C'est le nationalisme qu'on ne voit plus car il est quotidien, comme les drapeaux en fond de scène dans la salle Evelyn-Dumas où Là-haut sur la colline est enregistré. Félix Mathieu explique qu'au Canada anglais, il y a eu de nombreuses manifestions de «nationalisme banal» dans les réactions des éditorialistes aux lois 21 (laïcité) et 96 (langue française) du gouvernement Legault. Pour le ROC qui se veut «post-national», le Québec apparaît comme une sorte de repoussoir identitaire. On discute aussi du concept de «pétromasculinisme» mis en avant par Frédérick Guillaume Dufour dans le même colloque.

Invité: Félix Mathieu, politologue et qui enseigne à l’Université de Winnipeg. On explore le concept de «nationalisme banal», qui a fait l'objet d'un colloque à l'ACFAS. C'est le nationalisme qu'on ne voit plus car il est quotidien, comme les drapeaux en fond de scène dans la salle Evelyn-Dumas où Là-haut sur la colline est enregistré. Félix Mathieu explique qu'au Canada anglais, il y a eu de nombreuses manifestions de «nationalisme banal» dans les réactions des éditorialistes aux lois 21 (laïcité) et 96 (langue française) du gouvernement Legault. Pour le ROC qui se veut «post-national», le Québec apparaît comme une sorte de repoussoir identitaire. On discute aussi du concept de «pétromasculinisme» mis en avant par Frédérick Guillaume Dufour dans le même colloque.

Proposition ardue du Prof Taillon pour maintenir le poids du Québec au parlement fédéral

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