Aujourd'hui, la musique d’Angèle Dubeau résonne partout dans le monde. Mais comment partir de Saint-Norbert avec son violon pour aller jouer devant Nelson Mandela et la reine Elizabeth II? Est-ce à cause du Général de Gaulle qui lui a pincé la cuisse lorsqu’elle avait 5 ans? Ou plutôt lorsque le virtuose Arthur LeBlanc lui a légué son violon stradivarius alors qu’elle n’avait que 15 ans? Assurément, ça prenait un virtuose pour en reconnaître une autre.  

Mais son chemin est passé par des montagnes de travail et a même croisé celui d’un dictateur, comme lors de ces 3 années à apprendre d’un maître en Roumanie, alors que le président Nicolae Ceaușescu terrorisait la population. Après tout, pour accorder un violon, il faut savoir maîtriser la tension.