Un véritable tabou imprègne la société israélienne jusqu'à encore aujourd'hui. Celui de la politique systématique d'ostracisation des juifs des pays arabes pendant des décennies au sein de l'Etat hébreu, et qui laisse encore à ce jour une plaie béante. Michale Boganim, réalisatrice franco-israélienne, dont les films ont été plusieurs fois sélectionnés et primés dans les plus grands Festivals, a décidé d'aller à la rencontre de plusieurs générations de mizrahim dans un documentaire poignant qu'elle est encore en train de tourner en Israël. Sur les traces de son père, ancien activiste des Black Panthers israéliennes, elle se prépare à diffuser prochainement un témoignage coup de poing. Elle en parle au micro de Yoram Salamon. 

<p>Un v&eacute;ritable tabou impr&egrave;gne la soci&eacute;t&eacute; isra&eacute;lienne jusqu'&agrave; encore aujourd'hui. Celui de la politique syst&eacute;matique d'ostracisation des juifs des pays arabes pendant des d&eacute;cennies au sein de l'Etat h&eacute;breu, et qui laisse encore &agrave; ce jour une plaie b&eacute;ante. Michale Boganim, r&eacute;alisatrice franco-isra&eacute;lienne, dont les films ont &eacute;t&eacute; plusieurs fois s&eacute;lectionn&eacute;s et prim&eacute;s dans les plus grands Festivals, a d&eacute;cid&eacute; d'aller &agrave; la rencontre de plusieurs g&eacute;n&eacute;rations de mizrahim dans un documentaire poignant qu'elle est encore en train de tourner en Isra&euml;l. Sur les traces de son p&egrave;re, ancien activiste des Black Panthers isra&eacute;liennes, elle se pr&eacute;pare &agrave; diffuser prochainement un t&eacute;moignage coup de poing. Elle en parle au micro de Yoram Salamon.&nbsp;</p>

Advertisement