GESTIONNAIRES EN ACTION. Depuis, trois ans, l'indice Russell 1000, qui regroupe les 1000 plus grandes capitalisations américaines, montre une disparité étonnante entre les performances des titres de croissance et les titres dits de valeur.

Depuis le début de 2020, les 450 titres regroupés dans la catégorie croissance ont généré un rendement global de 29,1%, alors que les 550 titres dans la catégorie valeur ont plutôt encaissé une baisse de 10,3%.

François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, note que l'écart entre les deux catégories s'est amorcé en 2017, signe de l'appétit des investisseurs pour les titres dits de croissance, comme Apple, Amazon, Microsoft, Google et Facebook.

En reculant dans le temps, M. Rochon fait remarquer que les rendements annuels des deux composantes du Russell 1000 sont quasi identiques. De 1993 à 2016, le rendement annuel des titres de croissance a été de 6,9%, comparativement à 6,7% pour les titres valeur.

Si la Bourse tend toujours à corriger les excès avec le temps, les investisseurs feraient mieux de faire leurs devoirs avant d'investir dans les titres au goût du jour. Selon M. Rochon, un retour à la normale favoriserait sans aucun doute les titres valeur, même si certaines entreprises de croissance sont de qualité exceptionnelle.

 

GESTIONNAIRES EN ACTION. Depuis, trois ans, l'indice Russell 1000, qui regroupe les 1000 plus grandes capitalisations am&eacute;ricaines, montre une disparit&eacute; &eacute;tonnante entre les performances des titres de croissance et les titres dits de valeur.
Depuis le d&eacute;but de 2020, les 450 titres regroup&eacute;s dans la cat&eacute;gorie croissance ont g&eacute;n&eacute;r&eacute; un rendement global de 29,1%, alors que les 550 titres dans la cat&eacute;gorie valeur ont plut&ocirc;t encaiss&eacute; une baisse de 10,3%.
Fran&ccedil;ois Rochon, pr&eacute;sident et gestionnaire de portefeuille chez Giverny Capital, note que l'&eacute;cart entre les deux cat&eacute;gories s'est amorc&eacute; en 2017, signe de l'app&eacute;tit des investisseurs pour les titres dits de croissance, comme Apple, Amazon, Microsoft, Google et Facebook.
En reculant dans le temps, M. Rochon fait remarquer que les rendements annuels des deux composantes du Russell 1000 sont quasi identiques. De 1993 &agrave; 2016, le rendement annuel des titres de croissance a &eacute;t&eacute; de 6,9%, comparativement &agrave; 6,7% pour les titres valeur.
Si la Bourse tend toujours &agrave; corriger les exc&egrave;s avec le temps, les investisseurs feraient mieux de faire leurs devoirs avant d'investir dans les titres au go&ucirc;t du jour. Selon M. Rochon, un retour &agrave; la normale favoriserait sans aucun doute les titres valeur, m&ecirc;me si certaines entreprises de croissance sont de qualit&eacute; exceptionnelle.
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Le balado Gestionnaires en action traite de l'actualité boursière avec différents gestionnaires de portefeuille.

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